Transmission par immersion

Publié le par Nathalie-Noëlle Rimlinger

Bonjour, 

Voici un sujet qui me tient à coeur car j'ai parfois été en conflit avec des pontes de l'arthérapie... qui affirmaient qu'une séance thérapeutique devait se produire dans un cadre neutre.

C'est faux ! Ou pas seulement... Je travaille depuis vingt ans dans ce secteur en milieu hospitalier et de manière privée et la meilleure façon que j'ai pu trouver pour faire entrer l'autre dans la danse, la transe créative et lui permettre de s'exprimer est de créer moi-même, en même temps.

La première raison est qu'en vous mobilisant sur votre oeuvre : 

- vous faites une place à l'autre,

- vous instaurez un climat d'égalité car si vous observé l'autre (du coin de l'oeil), lui en fait autant, ce qui lui permet de capter vos gestes et de s'approprier votre chemin.

Il en découlera une attention, un respect, une réciprocité.

Il en naîtra un regard sur l'autre.

Non, il n'y a pas de danger que l'autre se sente écrasé par votre savoir faire car, ce qui est important dans le modelage, c'est l'investissement que l'on injecte dans son travail. Nous entrons ici dans le subjectif qui est roi dans le cadre artistique.

Le deuxième point fort de cette méthode (d'accoucher d'une oeuvre en même temps que l'autre), c'est la transmission.

Ici nous quittons la psychologie pour envisager la technique. Je vois l'enseignement sous l'angle de l'exemple.

Les photos ci-après montrent les phases d'une séance dans l'atelier d'un hôpital.

Pour l'enfant, c'est sa cinquième séance. Comme on le voit, les résistances sont évacuées.

Transmission par immersion
Transmission par immersion
Transmission par immersion
Transmission par immersion

Publié dans art et thérapie

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